Stèle du souvenir de l’évacuation de janvier 1945

Stèle du souvenir de l’évacuation de Gambsheim

Stèle du souvenir de l’évacuation de Gambsheim

Les habitants devant ces tragiques évènements ont donc été évacués, la plupart ne reviendront dans le village qu’au mois de mai, vers la fin des hostilités pour découvrir leurs église et  village détruits à 75% .Début janvier 1945 les allemands lancent l’opération « Nordwind » pour reprendre Strasbourg, et repassent le Rhin à hauteur de Gambsheim. Des batailles s’engagent à hauteur de Kilstett, Bettenhoffen et Gambsheim pour les retenir et les empêcher de gagner Strasbourg.

Contrairement à des habitants d’autres villages, ils n’ont jamais connu la joie d’accueillir les libérateurs et d’être libérés.

Lors de la commémoration du 18 janvier 2015, une stèle du souvenir a été dévoilée à l’angle de la route du Rhin et la rue du Moulin.

Sur cette plaque on peut lire le texte suivant :
« Passant, souviens-toi que le 15 janvier 1945 toute la population de Gambsheim était contrainte de quitter leur patrie pour être transférée de force au-delà du Rhin, dans la neige, le froid et sous une pluie d’obus.

Le chemin de cette douloureuse évacuation passait par cette sortie de l’agglomération et conduisait les habitants, la mort dans l’âme, vers une destinée inconnue avec comme ferme espoir de revoir un jour leur village.

En cette année de la Commémoration du 70e anniversaire de la Libération, cette plaque rappelle la triste et mémorable journée du 15 janvier 1945.

18 janvier 2015
Le Maire
H. HOFFMANN »

Dessin de Benoit Martz

 

Le puits de la chapelle

En 2008 a été érigé derrière le cœur de la chapelle l’ancien puits qui se trouvait au presbytère. Il comporte deux piliers et un linteau où était accrochée une poulie entraînant la chaîne pour remonter l’eau. Ce système à seau fut remplacé ultérieurement par une pompe aspirante à levier. Ce puits en grès était en service jusqu’en 1954 date à laquelle  la distribution d’eau potable fut aménagée dans la commune,il comporte l’œuvre symbolique du HEITZIGEND.

Lien vers légende la chapelle

Le puits de la  place  de la mairie

 

Autrefois puits public communal ,il était implanté entre la mairie et le 1,rue Ignace Leybach

Ligne des amers

L’œuvre d’Alain WILLAUME  financée par le Conseil de l’Europe est une installation photographique permanente le long des berges du Rhin, représentant les plus grands fleuves du monde et les extrémités de l’Europe. Un amer est un objectif fixe et visible servant de point de repère sur une côte.

Les bunkers de la ligne Maginot

Le ban de Gambsheim était parsemé d’une vingtaine de bunkers (casemates) construits à partir de 1933, d’importance stratégique inégale, il en subsiste encore 15. Ceux situés le long de l’ILL datent de 1939-1940.

Le monument Schuman

 

C’est une stèle  en cuivre martelé baptisée « les Mains » inaugurée le 16 mai 1975. Elle  symbolise la coopération franco-allemande et l’union des deux pays. On peut y lire, les paroles prononcées le 9 mai 1950 au Quai d’Orsay par l’un des précurseurs des institutions européennes Robert SCHUMAN «l’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble, elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait.»

Le monument aux morts moderne

 

Le monument aux Morts en grès des Vosges fut édifié sur la place de l’église en 1961. Conçu par l’architecte Fernand GURI, il représente un gisant, sculpté en bas relief par Emile STOLL. Deux stèles disposées de chaque côté du monument comporte les noms et prénoms de 170 victimes de guerre, 1914-18, 1939-45, 1954-62.

Le monument aux morts 1914-1918

Il a été élevé de suite après la Grande Guerre sur le cimetière en face de l’église de BETTENHOFFEN. Le Monument a été laissé comme témoin des destructions de la seconde Guerre Mondiale. Œuvre des sculpteurs MAECHLING-WEBER, le monument criblé de balles représente un combattant agonisant se tournant vers le Sacré-Cœur de Jésus (décapité). En-dessous sont gravés les 46 noms et prénoms des victimes.

Le banc-reposoir du Second Empire

 

Comme tous les bancs reposoirs, il fut construit en 1854 en hommage à l’impératrice Eugénie sur la route entre GAMBSHEIM et WEYERSHEIM. Le premier linteau était destiné au repos des voyageurs et le second pour y poser les paniers transportés sur la tête.
Le banc actuel fut placé en retrait de la route, il remplace celui du Second Empire endommagé lors de travaux d’élargissement de la route.

La stèle des démineurs

Cette stèle en grès est située à proximité des écluses, érigée en mémoire des trois démineurs de l’équipe du Capitaine DE MAZURE morts lors des opérations de déminage en 1945. Initialement, elle se trouvait au bord du Rhin à LA WANTZENAU et fut déplacée en raison des travaux de l’aménagement du Rhin. Elle fut inaugurée le 8 mai 2005.

La cloche de la mairie

Conservée dans le hall d’accueil de la mairie, une inscription rappelle que cette cloche tomba du beffroi le 6 janvier 1945. Dédiée à Sainte-Marie-Madeleine, elle fut montée solennellement dans le clocheton de la maison communale en 1829.

Les calvaires

Dans le village et sur son ban sont implantés neuf croix ou calvaires, témoins de la piété chrétienne. Le calvaire le plus ancien fut érigé en vœu posthume en 1721 et fut restauré et mis sous abri en 1998. Appelé aussi « FRÄREKRITZ », autrefois les fiévreux y invoquèrent guérison. La seconde croix, érigée en 1739 près de la chapelle, comporte un fût orné et sculpté. Trois autres croix portent les dates 1840, 1868 et 1878, elles ont été érigées par des paroissiens. Les autres édicules religieux renversés accidentellement ou sinistrés pendant la Seconde Guerre Mondiale furent reconstruits après le conflit mondial. Dans le mur du cimetière sont conservés les restes d’un calvaire représentant deux femmes du Saint-Sépulcre datant de 1840.

Borne commémorative

Une borne, gravée de la date du 7 mars 1974 et des blasons des communes riveraines GAMBSHEIM et FREISTETT, commémore le jour de la jonction définitive du comblement du Rhin. Elle fut aménagée dans l’axe du Rhin à l’occasion du 10ème anniversaire et inaugurée par les maires de GAMBSHEIM et de FREISTETT.

Projet de Richard Jung

Borne de la ligne Noblat

Borne de la ligne Noblat

Borne de la ligne Noblat

Une convention fut signée en 1820 pour mettre en place une ligne de démarcation entre le royaume de France et le grand Margraviat de Bade. Appelée aussi ligne NOBLAT, elle fut matérialisée par 120 bornes numérotées allant de Bâle à Lauterbourg. Au sud du ban de GAMBSHEIM, se trouvent deux bornes. La première porte le numéro 88 et formait la limite de 5 bans, HONAU, DIERSHEIM, FREISTETT de la rive droite et GAMBSHEIM et LA WANTZENAU de la rive gauche. Une seconde borne marque la transversale de la borne numéro 88 avec le clocher de La Wantzenau. Le traité de Versailles mit fin à cette limite entre les deux pays.